Publié le 30 Novembre 2021
La COP26 s’est achevée il y a quelques semaines à peine et pourtant, l’État français n’est pas encore au rendez-vous de ses engagements pour le climat. Pour preuve, sa condamnation récente dans ce que l’on appelle désormais « l’affaire du siècle ». Pour autant, l’année 2021 aura été marquée par de nombreuses mesures ayant pour objectif d’accélérer la transition énergétique du pays, et notamment celle du secteur du bâtiment. En effet, celui-ci représente le second plus gros émetteurs de GES (19%) derrière le transport et le plus gros consommateur d’énergie (43% des consommations énergétiques nationales).
Déjà en 2012, le Grenelle de l’environnement avait permis l’adoption d’une première règlementation thermique contraignante : le RT2012. Celle-ci visait la généralisation des bâtiments à basse consommation en s’appuyant sur trois exigences de résultats : Bbiomax (efficacité énergétique minimale du bâti), Cepmax (consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire) et Ticref (confort d’été dans les bâtiments non climatisés).
A compter du 1er janvier 2022 (et avec un peu de retard en raison de la crise sanitaire), la RE2020 viendra remplacer la RT2012 en faisant la synthèse des différentes normes et lois environnementales adoptées ces dernières années. Il ne s’agit plus seulement d’une règlementation thermique, mais d’une règlementation plus complète, intervenant dans les champs énergétiques et environnementaux. Cette nouvelle norme vise trois objectifs principaux : améliorer la performance énergétique des bâtiments neufs, diminuer l’impact du climat sur les bâtiments neuf, garantir un minimum de confort d’habitation en cas de fortes chaleurs.