Publié le 24 Avril 2023
Depuis le 1er avril 2023, les candidats acheteurs de monopropriétés considérées comme passoires énergétiques, soit des logements de classe F ou G au DPE, peuvent disposer dès la première visite des biens qui les intéressent d’un audit énergétique dit réglementaire, soit d’un bilan énergétique qui décrit les raisons pour lesquelles les biens sont considérés comme excessivement peu performants ainsi que les travaux de rénovation énergétique nécessaires pour améliorer leur étiquette de performance énergétique. Pourquoi l’audit énergétique réglementaire intéresse vivement les acheteurs désireux d’acquérir un bien à rénover ? Et les vendeurs, profitent-ils aussi de l’obligation d’audit énergétique ?
Soucieux de leur budget dans le contexte inflationniste actuel, beaucoup de futurs propriétaires préfèrent acheter des biens à rénover en lieu et place de biens qui l’ont déjà été, ces derniers étant forcément plus chers. Dans une telle optique, l’audit énergétique réglementaire répond parfaitement aux besoins de ce type d’acheteurs. En effet, il leur fait gagner du temps et de l’argent : plus besoin de commander eux-mêmes ce bilan énergétique. En outre, il leur fournit une étude exhaustive du bien et leur recommande des parcours de travaux de rénovation énergétique en adéquation parfaite avec la situation, avec en prime une estimation de leur coût et la liste des aides financières disponibles. Enfin, la réalisation de cet audit énergétique, très réglementée, mise en oeuvre obligatoirement par un auditeur formé et certifié dans ce domaine, comme c’est le cas de votre diagnostiqueur immobilier Activ’Expertise Arve Mont Blanc, est un gage de fiabilité et de sérénité supplémentaire.
En fournissant à un candidat acquéreur de bien à rénover une information explicite sur les travaux de rénovation énergétique à accomplir pour améliorer la performance énergétique et environnementale du bien qu’il convoite, le vendeur transmet à l’acheteur potentiel une information importante qui valorise le bien en termes de potentiel de rénovation et est susceptible de faciliter et accélérer sa vente. Ce n’est pas parce que le bien mis en vente est une passoire énergétique qu’il ne peut pas devenir vertueux et atteindre, après la réalisation de travaux, une véritable valeur verte.
L’audit énergétique constitue donc un document essentiel, au contenu riche et pertinent, susceptible de peser dans la décision d’achat d’un acquéreur potentiel, et qui plus est, favorablement, s’il est parfaitement fiable. Pour cela, chaque vendeur a tout intérêt à s’assurer que l’audit énergétique est réalisé dans les meilleurs conditions. Il doit ainsi transmettre à l’auditeur qu’il aura choisi le plus grand nombre possible de documents justificatifs afin que l’expert puisse réaliser ce bilan énergétique dans les règles de l’art. Parmi les documents à fournir figurent le dernier DPE et tous les DPE antérieurs du bien, tous les diagnostics immobiliers existants, le permis de construire, une attestation de la surface habitable du bien, des photos (notamment de travaux), des factures d’achat et de travaux, des plans de toute nature, des contrats de maintenance, des relevés d’entretien, etc.